[Manga] Bilan 2016 : entre coups de cœur et coups au coeur

Dans les deux cas, ça fait mal.

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2016  côté mangas était étonnamment calme pour moi. ^^
Autant au niveau des bonnes séries que des déceptions ! Je n’ai eu qu’un et seul véritable coup de cœur, et je dois avouer que même mes déceptions de l’année ont été de « gentilles » déceptions. XD **mais ça ne veut pas dire que je suis gentille avec elles** Ce n’est pas faute d’avoir beaucoup lu, peut-être davantage qu’en 2015 d’ailleurs.  Mais comme on le sait tous, la quantité ne fait pas la qualité !

C’est notamment le cas en shôjo. Mes séries récurrentes se tiennent très bien sur la longue durée, mais aucune ne s’est vraiment détachée cette année. 7 Seeds, une habituée de mon top annuel, est malheureusement absente car la team de scantrad qui le traduit a eu des empêchements. Pour ce coup-ci en plus, je n’achète pas les volumes jap et il y a trop peu de séries que j’aime suivre dans le Flowers pour prendre les numéros. Et je rappelle aimablement que, comme vous le savez peut-être, il n’y a presque aucun espoir de voir un jour une maison d’édition reprendre sa publication en France après l’arrêt de Pika. Par contre, il y a eu pas mal de nouveautés, dont de très bonnes surprises, c’est vrai. :)

Côté shônen, il y a quand même eu de très bonnes choses, et il est tout à fait probable que je vous parle de quelques séries récentes qui devraient arriver en France, j’en suis sûre, telle Yakusoku no Neverland de Kaiu Shirai et DEMIZU Posuka. ^^
Et bien sûr, difficile de faire l’impasse sur la fin de deux séries qui ont quand même marqué mon adolescence : Naruto de KISHIMOTO Masashi, et Bleach de TITE Kubo. Cela est arrivé parfaitement au bon moment selon moi, les deux séries étant arrivées au bout de ce qu’elles voulaient délivrer. Peut-être depuis longtemps, certains diront. Personnellement, j’ai pu faire mes adieux calmement aux deux séries, ainsi que leurs personnages. C’est toujours un moment étrange, où on repense aux meilleurs moments de la série, et à la période où la hype était tellement grande qu’on voyait des perruques blondes ou rousses un peu partout. XD C’est vrai que chacune des deux séries n’était pas parfaite de bout en bout, et on aurait sans doute pu avoir une meilleure fin, un peu plus forte. Mais les deux mangakas ont choisi de clore assez posément leur série respective, même si Boruto devrait même ravir ceux qui ne veulent pas quitter l’univers de KISHIMOTO Masashi. Personnellement, je passerai sans doute à autre chose. :) En tout cas, les successeurs de ces deux poids lourds sont mis en place, et si certains devraient encore devoir faire leurs preuves en 2017, certains sont bien partis ! :D

Par contre, côté seinen, c’était le trou béant de mon côté. :/ C’est peut-être mon gros regret de l’année. Enfin, je suis contente que des séries comme Tenkuu Shinpan (licencié en France chez Kana, sous le titre Sky-High Survival) de MIURA Tsuina et OBA Takahiro puissent continuer leur petit bout de chemin avec une belle constance, ça fait plaisir. Et quand même, c’est une vraie satisfaction de voir des titres comme Kasane de MATSUURA Daruma (licencié chez Ki-Oon sous le titre Kasane – La Voleuse de visage) trouver leur public en France, d’autant plus que les couvertures sont quand même canonissimes. :p On ne peut jamais s’empêcher de craindre que des séries aussi particulières ne plaisent pas au public français, et quand ça marche, c’est une heureuse surprise. XD

Gros boom niveau yaoi, je n’avais jamais autant lu de titres depuis mes débuts je pense. XD Mes séries préférées ont des suites toujours aussi agréables à lire, comme pour Yuutsu na Asa (Blue Morning chez Boy’s Love IDP) de Hidaka Shouko, Hidamari ga Kikoeru de Fumino Yuki (toujours chez Boy’s Love IDP), ou encore Sekaiichi Hatsukoi de NAKAMURA Shungiku (chez Kazé en France). ^^ C’est d’ailleurs bien dommage que je ne puisse pas les caser dans mon top 2016, mais sinon, ce ne serait plus un top 5, mais un top 50 voire 100. XD

Et pour finir, j’en ai surtout profité pour rattraper mon retard côté  webtoons, et je suis vraiment tombée sur de jolies perles ! Bon, il faut le savoir, je lis d’habitude très peu de webtoons romance ou autres (comique, tranche-de-vie…), et j’aime davantage des titres comme Tower of God de SIU (bref, vous voyez le genre XD). Tout simplement parce que le sentiment d’addiction est plus fort dans le second cas que le premier. ^^ Mais étonnamment, j’ai réussi à ouvrir un peu plus mes horizons, notamment grâce à des séries dont je vous parlerai très bientôt !

2016 était ainsi une année chargée, mais plutôt calme pour moi. C’était donc le casse-tête pour établir mon top (un peu moins pour mon flop ceci-dit), et je pense qu’il n’a jamais autant bougé. XD Hormis mon coup de cœur et mon coup au cœur (vous allez voir ce dont il s’agit XD), j’ai surtout pris en compte l’évolution des séries que je lisais. La constance, c’est bien (c’est même mieux que de chuter en termes de qualité), mais ce qui fait qu’un manga se détache d’un d’autre, c’est quand même quand il dépasse ses propres limites. :)

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Killing_Stalking_0005. Killing Stalking de Koogi :
Avec un titre pareil, je dois dire que je ne sais même plus pourquoi je me suis lancée dans ce webtoon. Mais je l’ai fait, et je suis partie en prenant mes jambes à mon cou. XD **Non, en fait,c’est faux, c’est ce que ma raison me criait de faire et je ne l’ai pas écoutée, c’est pour ça que je vous en parle maintenant. XD**
Cette relation tordue et malsaine entre un stalker et le psychopathe-serial killer qu’il croyait être un garçon parfait était un peu trop too much pour moi. Le syndrôme de Stockholm, ce n’est décidément pas pour moi non plus, et l’aspect un peu gore de la chose était aussi au delà de mes limites. On n’a qu’une envie après ne serait-ce qu’un seul chapitre : lire quelque chose de fluffly et pur pour laver son âme. XD Je suis certaine que des gens ont adoré. Moi-même, je dois avouer qu’il y a quand même quelque chose qui me scotche, et le suspens peut vraiment nous tuer. XD On a envie de voir jusqu’où ça va aller, et en même temps, on préfère se cacher les yeux.
Je ne sais pas très bien où l’artiste veut en venir, mais j’espère vraiment que n’est pas romantiser ce genre de relation. Si c’est pour plus se concentrer sur l’aspect thriller, c’est bien mieux. Mais encore une fois, ça allait un peu trop loin pour moi. **repart en courant tout en sachant qu’elle reviendra pour lire la fin**

Watashi_wa_Tensai_o_Katte_Iru_T014. Watashi wa Tensai o Katte Iru de NANAO Mio :
Hmm, mon avis est plus que mitigé sur ce shôjo.
Les relations dépeintes par NANAO Mio ont toujours un côté un peu tourmenté, mais au lieu de s’en servir, elle retombe malheureusement sur quelque chose de terriblement classique. C’est de nouveau le cas avec Watashi wa Tensai o Katte Iru, qui compile malheureusement le cliché de la fille naïve et du garçon au passé sombre et à l’attitude possessive. Je pensais que l’histoire prendrait un tour plus intéressant quand ce passé en question serait révélé, mais il s’avère que ce n’est pas le cas.
Je m’arrête donc malheureusement là, en espérant que le prochain manga de l’auteure sera bien meilleur.

Tonari_kara_Nagareboshi_T013. Tonari kara Nagareboshi de TAMURA Kotoyu :
Je suis peut-être dure avec ce shôjo… étant donné que je n’ai même pas dépassé le premier chapitre. XD Je vous en parlais d’ailleurs dans un article. Mais en fait, Tonari kara Nagareboshi incarne à lui tout seul ce que je n’aime pas dans le genre : une accumulation de clichés, sans la moindre émotion insufflée ni le moindre indice d’un développement des personnages.
J’aime les romances lycéennes, mais si vous voulez en lire une bonne, passez celle-ci et jetez-vous plutôt sur Omoi, Omoware, Furi, Furare de SAKISAKA Io par exemple. **Je dis ça, je ne dis rien.**

Boku_tachi_no_Ikita_Riyuu_T012. Boku-tachi no Ikita Riyuu de WATANABE Kazuyuki :
J’espérais tomber sur un bon manga survival + horror en étant attirée par la couverture de Boku-tachi no Ikita Riyuu, et bien qu’il y ait certains aspects effectivement intrigants, je trouve que le rythme est un peu pauvre. Le dessin manque aussi un peu de caractère, et il est bien dommage que les personnages ne prennent pas d’épaisseur. C’est toujours difficile quand on privilégie l’ambiance et les retournements de situation, mais puisque certains réussissent à le faire, pourquoi pas Boku-tachi no Ikita Riyuu ? XD

 

Yuki_wa_Jigoku_ni_Ochiru_no_Ka_T031. Yuki wa Jigoku ni Ochiru no Ka de FUJIWARA Hiro :
Je dois avouer que j’avais vraiment envie que FUJIWARA Hiro réussisse ce shôjo fantastique (parce que les bons shôjos fantastiques sont rares ^^). Mais force est de constater que cela ne marche pas très bien, voire pas du tout. Je vous en avais déjà expliqué les raisons, mais il n’empêche que je suis encore déçue. Et je ne sais même pas ce qui est le pire, entre le triangle amoureux et l’héroïne, ou encore ces transformations ridicules.
C’est encore une fois tout ce que je ne veux pas lire dans un shôjo, et plus : c’est tout ce que je ne veux pas lire dans un shôjo fantastique !

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Suteki_na_Kareshi_T015 (ex aequo). Suteki na Kareshi de KAWAHARA Kazune :
Mince alors, si on m’avait dit que je mettrais Suteki na Kareshi dans mon top 2016 quand j’avais lu le résumé, j’aurais un peu éclaté de rire. En effet, en bien des aspects, Suteki na Kareshi me rappelait l’autre série bien connue de KAWAHARA Kazune, à savoir Koukou Debut, avec cette héroïne un peu maladroite et pleine de rêves au sujet du petit-ami qu’elle souhaite avoir. Aidée par un garçon bienveillant à son égard et plus terre à terre à ce sujet, elle parvient alors à prendre un peu plus confiance en elle (et à regarder un peu plus autour d’elle au lieu de fantasmer).
Mais Suteki na Kareshi a su dépasser les clichés du genre en proposant une histoire certes classique, mais prenante, avec des personnages très drôles et attachants. Ce shôjo a su à me ramener à mon état le plus pur quand je me retrouve devant l’incarnation d’un excellent shôjo : une flaque de guimauve, des papillons dans le ventre et le cœur qui bat un peu trop. J’ai complètement fondu devant le couple de ce manga, qui je tiens à le dire, n’est absolument pas niais mais A-DO-RA-BLE. Et ne pour rien gâcher, KAWAHARA Kazune affine de plus en plus son trait de dessin, et elle s’est dépassée avec cette expression absolument imperturbable et impeccable de son personnage masculin principal. XD
En fait, Suteki na Kareshi était le parfait bonbon sucré dont j’avais besoin pour sauver 2016. ^^

Saike_Mata_Shite_mo_T025 (ex aequo). Saike Mata Shite mo de FUKUCHI Tsubasa :
Saike Mata Shite mo se hisse dans mon top 5 cette année pour sa très bonne tenue et évolution dans la durée. ^^ J’ai toujours trouvé, et ce, dès le début, que l’exploitation du thème traditionnel du pouvoir de retour dans le temps était vraiment bonne dans ce manga. Et c’est d’ordinaire difficile de maintenir l’intérêt du lecteur quand on répète une chose en boucle.
Mais FUKUCHI Tsubasa se révèle vraiment inventif à chaque fois, et en développant sa mythologie et ses personnages, il parvient à délivrer un manga intriguant et très intéressant à suivre. Le temps passé avec ce manga semble donc continuer un peu, et je ne demande qu’à voir le reste !

Moritat_0004. Moritat de Sunee Lee et Seokyeong :
Et voilà mon coup de cœur de l’année ! :D
Un excellent webtoon BL qui utilise avec intelligence l’amnésie de son personnage principal, pour délivrer un thriller en huis-clos qui sait jouer avec nos nerfs. Mais Moritat (titre dont la signification tient son importance) ne serait rien sans la relation qu’entretient le couple principal, cette relation hypnotisante où tout se joue sur un élément très fragile : la confiance. ^^ J’ai particulièrement apprécié l’ambiguïté des DEUX personnages, à qui vous ne confieriez vraiment pas votre vie. Et franchement, j’ai vraiment accroché au trait de dessin et la composition de l’artiste, qui sait par exemple tout à fait jouer sur la mince frontière entre les souvenirs du héros et ses cauchemars, nous conduisant à nous poser la question suivante : la vérité a-t-elle existé ne serait-ce qu’une seconde depuis la première page ?
J’espère vraiment que la fin ne me décevra pas, parce qu’honnêtement, c’est ma drogue de l’année. XD

Boku_no_Hero_Academia_T113. Boku no Hero Academia de HORIKOSHI Kouhei :
Même Moritat ne peut malheureusement pas voler la place de Boku no Hero Academia dans ce podium final, surtout après ce qui s’est passé dans les derniers tomes. XD
S’il y avait quelqu’un pour en douter, Boku no Hero Academia montre définitivement qu’il est une des meilleures séries du genre shônen de cette génération. De tous les temps, ça reste encore à voir, haha. XD Mais le potentiel est là, et plus la série progresse, plus elle devient jouissive à suivre. HORIKOSHI Kouhei a définitivement de quoi étoffer son univers, et j’aime vraiment beaucoup chacun de ses personnages. C’est pour moi la grande force du manga depuis le début, et je dois dire que ça fait plaisir de voir certains prendre plus d’ampleur. Bakugo a vraiment bénéficié de son développement d’ailleurs, répondant à une question que nous étions nombreux à nous poser : finalement, qu’est-ce qui peut bien empêcher le volcanique et l’impétueux Bakugo de devenir un excellent méchant, au lieu d’être un héros ? :D J’ai été très satisfaite de la façon dont la réponse a été donnée, et le personnage en a pris un peu plus de profondeur et d’intérêt (ouais, ça se sent que je ne le portais pas dans mon cœur XD). Et bien sûr, n’oublions pas All Might, qui m’a vraiment émue dans les derniers tomes.
Ce qui est beau, c’est que Boku no Hero Academia réussit donc là où peu y parviennent : nous faire rêver avec de vrais héros, en devenir comme confirmés. ^^

Devils_Line_T082. Devil’s Line de HANADA Ryou :
J’adore Devil’s Line. XD
Je crois que je n’avais jamais lu une série qui sache aussi bien balancer entre romance et thriller, et surtout, une série qui revisite de manière aussi intéressante le mythe des vampires (dans cette dernière catégorie, si, il y a quand même Kuro Bara Alice de MIZUSHIRO Setona, haha). Je me souviens de mon avis en 2015 alors que je relisais le tome 2, et l’efficacité de l’écriture me frappait encore.  Pourtant, la série n’avait jamais atterri dans mon top 5, notamment parce que je trouvais que la série manquait un peu de maturité et de constance. Et Devil’s Line a beaucoup progressé depuis ses débuts enthousiasmants en 2013 (je n’ai commencé qu’en 2014 personnellement).
Et c’est cette efficacité qui découle d’une très bonne évolution que je voulais souligner en lui accordant cette deuxième place de mon podium. :) J’ai particulièrement apprécié les tomes publiés en 2016, et je dois avouer que je craque toujours autant devant les couvertures. C’est vrai que le dessin de HANADA Ryou n’est pas le plus fin du monde, mais je dois avouer que ça ne m’a jamais posée de problème. XD
Pour moi, Devil’s Line était le manga le plus abouti dans son développement cette année, et la suite s’annonce comme étant plus que prometteuse. ^-^

Kono_Koi_ni_Mirai_wa_nai_0011. Kono Koi ni Mirai Wa Nai de MORIHASHI Bingo et KOKO Suwaru :
Ce n’est pas vraiment un coup de cœur, mais plutôt un coup au cœur (oui, c’est différent XD).
D’autant plus que quand j’aborde le thème qui est au centre de ce manga, peu importe le genre de l’oeuvre (roman ou manga, film ou série), je suis le plus souvent déçue, ou je reste sur ma faim. D’ailleurs, peut-être vous parlerai-je un jour d’Echoes d’AYUMI, puisqu’il a été récemment couronné par le fameux prix « Kono Manga ga Sugoi ! » ou Shimanami Tasogare de KAMATANI Yuuki.
Vous l’aurez donc peut-être compris : Kono Koi ni Mirai Wa Nai va vous parler de transgénérisme. Yuuji, son personnage principal, est un jeune étudiant qui ne s’est jamais senti à l’aise dans son corps masculin, et qui pour échapper à son mal-être, ne trouve que son seul réconfort dans son désir de devenir une fille, le conduisant à se glisser dans des robes et à rêver de cheveux longs.
En fait, ce qui m’a vraiment touchée dans ce manga tout jeune (la prépublication a commencé en octobre 2016), ce n’est pas vraiment le thème du transgénérisme (même si, on est d’accord, c’est le point central et de départ). Plus globalement, c’est le tourment de Yuuji, qui lutte désespérément pour trouver son identité, contre ses sentiments pour son camarade du club de littérature Masaki, et tout en sentant qu’il est à un moment-clé de son existence, avec un feu qui le consume en permanence. C’est d’ailleurs une jolie métaphore que développent les deux auteurs, mais on comprend également que cela peut être à double tranchant pour Yuuji : ce désir dévorant d’être autre peut le rendre plus fort dans sa quête d’identité, ou le faire basculer dans son mal-être constant, qui est presque une culpabilité de ne pas se sentir à l’aise dans son corps. Il a désespérément envie d’être accepté pour ce qu’il est, mais sans pouvoir le révéler, suite à un épisode avec sa sœur qui l’a traumatisé. J’apprécie aussi la place accordée à l’écriture, qui sert d’exutoire aux sentiments des personnages, et j’ai été surprise par une certaine forme de cruauté qu’on peut trouver chez les personnages, comme lorsque Yuuji est si jaloux d’une fille un peu garçon manqué qu’il en devient presque méprisant.
Quant au trait de dessin, assez fin et délicat, il convient parfaitement à l’histoire. Et si je dois tout avouer, c’est que je craque vraiment quand le dessin tente de retranscrire les sentiments de Yuuji avec des métaphores, comme celles du feu et du papillon.
Kono Koi ni Mirai Wa Nai n’est pas le genre de manga qui vous réchauffera le cœur, mais il réussit à faire du tourment de ses personnages, qui semblent étouffer et se consumer par leurs sentiments que leur corps ne semble pas parvenir à retenir, quelque chose de finalement délicat et à fleur de peau. Les deux auteurs semblent avoir d’ailleurs adopté un rythme de narration plutôt lent, ce qui laisse penser qu’ils ont de quoi développer leur histoire. ^-^

Popopom, et voilà donc pour 2016 ! ^^
Je crois que c’est quand même la première fois qu’un de mes coups de cœur ne rentre pas dans le podium final, mais j’ai quand même bien réfléchi, et mettre Boku no Hero Academia en 4e place, ce n’était pas possible, et une égalité n’était pas juste. XD Et c’est également la première fois sans doute que la première place n’est pas occupée par un coup de cœur. Rien ne dit que Kono Koi ni Mirai Wa Nai n’en sera pas un, mais il me laisse dans un tel état de réflexion que je préfère attendre la suite pour l’affirmer. :D

[Illustration d'article : Perfect World de ARUGA Rie]

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