[Manga] Critique – Namaikizakari (tome 1) de MIYUKI Mitsubachi : Je t’aime. Moi non plus.

Et au jeu du chat et de la souris, pour une fois, ce n’est pas la fille qui court derrière le garçon. ^^ Sans spoilers.

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Titre original : なまいきざかり。/ Namaikizakari
Auteur : MIYUKI Mitsubachi
Genre : shôjo, romance, comédie, sport
Tomes parus : 5 (en VO – série en cours)
Éditeur VO : Hakusensha
Magazine de prépublication : Hana to Yume
Année de publication VO : 2013
Date de publication VO : 30/05/2014
Nombre de pages : 192 pages
Prix  : ¥ 429
ISBN : 9784592213314
Fiche éditeur : ici
Fiche Baka-Updates : ici

Petit résumé :

Machida Yuki est une lycéenne en seconde année. Calme et mesurée, elle est l’intransigeante manager de l’équipe de basketball. Elle donne toujours le meilleur d’elle-même, tout en regardant de loin Kido-senpai, le capitaine dont elle est secrètement amoureuse… et qui a déjà malheureusement une petite-amie. Lorsque Naruse Shou, un talentueux mais impertinent joueur de l’équipe qui ne cesse de la faire tourner en bourrique, découvre son secret, les ennuis commencent…

[Résumé par Gekkou]

Haha, voilà un manga que j’aurais dû chroniquer bien plus tôt. Je suis actuellement au tome 5 de la série, alors que je ne m’attendais pas du tout à ça. XD Il est donc temps de vous expliquer pourquoi j’apprécie autant ce shôjo…
Pourtant, soyons clairs : Namaikizakari est un shôjo plus que classique, même s’il inverse la dynamique habituelle dans laquelle c’est le garçon qui est collé et poursuivi par l’héroïne. Mais ça marche ! C’est même drôlement addictif. ^-^

Machida Yuki a toujours été une fille responsable, dont le motto est de ne jamais perdre le contrôle d’elle-même. Bien qu’elle soit amoureuse du capitaine de l’équipe de basketball du lycée, dont elle est la manager, elle n’ose faire part de ses sentiments au principal concerné. Mais un joueur de première année, Naruse Shou, découvre son secret, et pire : lui déclare sans prendre aucun gant qu’il l’aime !

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Namaikizakari ne se révèle donc pas très palpitant à première vue, ni très original. Mais tout le talent de MIYUKI Mitsubachi se révèle dans la manière dont elle nous dépeint deux personnages très plaisants à suivre.

Yuki peut être considéré comme un personnage tsundere, dans la mesure où elle semble distante et très combative face à Naruse au premier abord, mais qu’elle est en fait très sensible à ses mots et ses gestes. Mais ce que j’apprécie chez Yuki, c’est qu’elle n’est pas particulièrement froide ou hautaine : c’est juste qu’elle est mesurée. ^^ Elle est l’aînée de triplés et de jumelles : autant vous dire qu’elle a dû supporter beaucoup de caprices, et ne s’en est jamais vraiment accordée. Et même si ses relations avec lui s’améliorent par la suite, elle n’est pas aux pieds de Naruse. En fait, Yuki est tout simplement très amusante, et on a plaisir à suivre et attendre ses réactions.
J’aime beaucoup Naruse également, qui est délicieusement impertinent. Il a cette arrogance qui vous titille un peu, sans être désagréable. Il possède ce qu’il faut pour ébranler les défenses de Yuki, sans lui manquer de respect. Au contraire, il admire ses qualités et il aime sa personnalité sérieuse et impliquée.

En fait, séparément, les deux personnes principaux pourraient être très agaçants. Mais ensemble, ils sont attachants et ont une très belle alchimie. Ils sont également très drôles. ^^

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Il est également très appréciable que l’histoire avance avec un bon rythme. Personnellement, j’ai trouvé que ce n’était ni trop rapide, ni trop lent. La romance est crédible, ainsi que l’évolution des personnages. On sourit avec bonne volonté devant les interactions entre Yuki et Naruse.
J’ai beaucoup aimé la place que prenait le basketball aussi. Ce n’est pas seulement une activité extra-scolaire pour les membres de l’équipe, et tout le monde s’implique très sérieusement dans les matchs. Ce shôjo donnera donc lieu des petits moments d’action bienvenus, bien loin des événements classiques comme la fête du lycée qu’on retrouve souvent.
Namaikizakari vous réserve ainsi le lot de romance, de frustration et de moments comiques qu’on apprécie du genre.

Enfin, je ne peux pas nier que le dessin de MIYUKI Mitsubachi me plaît beaucoup. ^-^ Ce n’est peut-être pas le trait le plus beau que j’aie pu voir, mais il est soigné et plaisant à regarder.

Ce premier tome remplit donc parfaitement son rôle : soit vous trouverez que ce shôjo est bien trop classique pour vous, soit Namaikizakari sera pour vous une série addictive. ^-^

Bilan : Namaikizakari fait partie de ces shôjos classiques, mais efficaces. Il est porté par une héroïne drôle et attachante (et tout ça, malgré elle), et une romance agréable à lire.

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