[Série] Bilan – Revolution (saison 1) : que ferait le monde sans électricité ?

Pas grand chose, figurez-vous.
Mouais, bon, je crois que les séries de science-fiction de ces dernières années ne savent pas vraiment adopter la bonne recette. Pourtant, il est indéniable que Revolution avait de bonnes bases au départ. Sans spoilers.

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Titre : Revolution
Série américaine
Créée par : Eric Kripke
Chaîne : NBC
Genre : aventure, drame, fantastique, science fiction, thriller
Diffusion : du 17/09/2012 au 03/06/2013
Format : 20 épisodes – 42 minutes / 1 saison (une deuxième annoncée)
Casting : Tracy Spiridakos, Billy Burke, David Lyons, Giancarlo Esposito, Zak Orth, Elizabeth Mitchell, JD Pardo, Graham Rogers

Petit résumé :

Le monde bascule dans une ère sombre lorsque l’électricité cesse soudainement de fonctionner. Sans technologie moderne, les hôpitaux, les transports et les moyens de communication ne sont plus opérationnels. La population doit réapprendre à vivre…

 

15 ans plus tard, la vie a repris son cours. Lentement. Sereinement ? Pas vraiment. Aux abords des communautés agricoles qui se sont constituées, le danger rôde. Et la vie de Charlie Matheson est bouleversée lorsque la milice locale débarque et tue son père, qui semble être mystérieusement lié au blackout. Ces révélations l’amènent à se mettre en quête de réponses sur le passé, dans l’espoir d’un futur meilleur.

[Source : Allociné]

 

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Revolution, c’est en apparence tout ce que j’aime : un monde apocalyptique, une héroïne qui a appris à se débrouiller seule et à protéger les siens et un mystère à résoudre (=  »comment l’électricité a pu disparaître de notre monde ?« ).
Malheureusement, tout ce potentiel est très vite perdu, et / ou mal exploité.

 

Prenez tout simplement notre monde d’aujourd’hui. Que feriez-vous si un jour, l’électricité disparaissait ?
C’est après cet événement que tout le monde appellera le blackout que l’histoire de Revolution commence véritablement. Et force est de constater que sans électricité, l’homme est presque retourné à l’âge de pierre, et les gouvernements ont l’air d’avoir disparu au profit de milices peu scrupuleuses.

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On nous propose ainsi de découvrir ce nouvel âge une dizaine années plus tard en suivant une jeune fille, Charlie Matheson. Mais son quotidien est bouleversé par la visite de miliciens envoyés par le général Monroe, qui en plus de tuer son père, capturent son petit-frère. Le seul moyen de le sauver se trouve être de demander l’aide de son oncle Miles, qui avait disparu de leur vie il y a des années de cela. Le problème, c’est que ce dernier a bien plus de raisons de ne pas l’aider…

 

Revolution était donc l’occasion parfaite de créer une dystopie intéressante, qui aurait pu mêler science-fiction, politique, technologie, action et réflexion sur la nature humaine. La série tente de s’en approcher maladroitement… mais tous ses efforts sont ruinés par l’omniprésence constante de combats armés à gogo. Pour dire simple, plus ça explose et plus les personnes tombent comme des mouches, mieux c’est.
On tente de nous en dire plus par le biais de flashbacks, nous révélant ce qui s’était passé avant le black-out et juste après. C’est un procédé assez efficace, mais il est dommage qu’il n’ait pas assez de force face à l’action pure et simple.

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Les personnages les plus intéressants ne sont malheureusement pas ceux qu’on est censés soutenir. Ils sont même très transparents. Pour être franche, le seul qui m’ait véritablement intéressée est le major Tom Neville, incarné par l’excellent  Giancarlo Esposito (Breaking Bad). Face aux héros qui ne savent pas faire grand chose si ce n’est foncer dans le tas, le major incarne un antagoniste ambigu qui s’impose sans peine. Il éclipse malheureusement celui qui est censé être le grand méchant, à savoir le général Monroe.
Ne parlons même pas de Charlie, héroïne un peu faiblarde. Son oncle Miles, joué par le sympathique Billy Burke, avait un peu plus de coffre. Mais il est, un peu comme à l’image de la mythologie, sous-exploité.

 

C’est d’autant plus dommage que la réalisation de Revolution est plutôt réussie. Le monde post-blackout est intéressant à voir, et on n’a pas de mal à s’y immerger. Il manque seulement des explications, ou au moins, des pistes pour avoir envie de l’explorer un peu plus…

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Bilan : malgré son potentiel et les éléments dont elle dispose, Revolution ne réussit pas à s’imposer. La faute à une exploitation limitée de ses qualités. Personnellement, je ne continuerai pas la saison 2. Mais si vous aimez  les séries où les personnages tentent de survivre dans un monde apocalyptique (peu creusé), la série peut vous plaire.

 

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